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ANTOINE.
La fille de M. le comte ?… chut !… Elle est toujours voilée ; personne ne l’a jamais vue… Cependant… (Avec mystère.) Un jour…
Alfred & Guignol se rapprochent.
ALFRED.
Un jour ?
ANTOINE.
Un jour…
ALFRED.
Mon ami, comptez sur ma reconnaissance.
ALFRED.
Un jour, dans le salon, Mademoiselle se regardait au miroir… J’entrais à ce moment ; je m’avance & je vois…
ALFRED.
Vous avez vu ?
ALFRED.
J’ai vu son voile qu’elle a baissé avec précipitation, & qui était mouillé de ses larmes.
GUIGNOL, à part.
Ah ! vieil artet[1], je te connais à présent… Si nous n’avons jamais de renseignements que de çui-là, nous ne risquons rien de tenir nos lunettes bien essuyées.
- ↑ Artet ; fin, rusé.