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ANTOINE.

Hé bien ! je vous ferai donner du Beaujolais… du Thorins ou du Fleury ?

GUIGNOL.

Mais dites donc, vieux, y me semble que nous pardons bien de temps en conversation. Vous me mettez au supplice de Cancale. Si vous me serviez votre vin de campagne ou du bord de l’eau, je vous dirais de suite çui-là que j’aime le mieux… quand je les aurais bus.

ANTOINE.

Vous avez raison, venez. (Il sort.)

GUIGNOL.

Marchez devant, papa ; j’emboîte le pas jusqu’à l’office. Je crois que l’appétit me revient. (Il va pour sortir.)


Scène VIII.

GUIGNOL, ZISKA.
ZISKA.

Ce était sans doute le petit futur à Milady. (À Guignol, qu’elle retient par le bras.) Good morning, sir !

GUIGNOL.

Que me veut cette étrangère qui se dit ma sœur ?… Elle a un accent provençal.