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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/258

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Les conscrits de 1809.

PIERRE-JEAN.

Allons, mes enfant, je vais à la mairie avec vous. Marie, tu me retrouverai dans un instant à la maison.

TOUS LES OUVRIERS.

Adieu, mam’zelle Marie.

MARIE.

Adieu, monsieur Julien.


Scène III

MARIE, GUIGNOL.
GUIGNOL, à part.

Qu’elle est cannante ! qu’elle est cannante, mam’zelle Marie ! Oh ! là là ! si j’osais … mais j’ose pas … Mam’zelle !… Mais, non, j’ose pas !… Parle-lui donc, grand lâche !… Tu dis que tu es de la Croix-Rousse, & tu es si lâche que ça ! (Il se frappe la tête contre le pilier. — Haut.) Mam’zelle… qu’avez-vous donc ?

MARIE.

Mais, je n’ai rien, Guignol. C’est toi qui as quelque chose.

GUIGNOL, à part.

Qu’elle est cannante ! qu’elle est cannante !