Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/316

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tout cas, ne vous tourmentez plus de votre bourgeois ; j’ai fait votre ouvrage.

DUPÉTRIN.

Vous êtes sûr qu’il est réveillé ?

GUIGNOL.

J’y ai pris peine.

DUPÉTRIN.

Est-ce que vous seriez aussi garçon boulanger ?

GUIGNOL.

Boulanger !… Si te disais garçon parfumeur, à la bonne heure ; tiens, sens plutôt.

DUPÉTRIN, éternuant.

Atchi ! atchi !… Ah ! voilà donc ce que je sentais ! Dites donc, parfumeur ; il paraît que vous ne travaillez pas sur le jasmin ?

GUIGNOL.

Si j’avais eu un parepluie, ça me serait pas arrivé ; mais le parepluie aurait changé de couleur.

DUPÉTRIN.

Eh ! bien, si vous êtes marié, vous allez joliment embaumer votre ménage.

GUIGNOL, avec rage.

Oui, oui, je suis marié !…