Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/318

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femme d’aller la rejoindre aux Pierres-Plantées, chez ma belle-mère, pour tirer un pognon[1] en famille ! C’est ce gueux de Gnafron que m’a fait oublier la consigne ; ils vont me croire perdu, ils vont aller me faire crier.

DUPÉTRIN.

Bath !… ça n’en vaut pas la peine…

GUIGNOL, le menaçant.

Te m’insultes, polisson !

DUPÉTRIN.

Doucement !… vous n’avez pas compris ; je dis que c’est pas la peine de vous faire crier, puisque vous êtes tout trouvé.

GUIGNOL.

À la bonne heure, mitron ! Mais il me semble qu’y vient quéqu’un de ce côté ?

DUPÉTRIN.

Oui, oui, v’là deux femmes.

GUIGNOL.

Ma belle-mère & Madelon, sûr… Elles galopent à ma recherche.

DUPÉTRIN.

Y va y avoir des explications…

  1. Pognon, pogne ; sorte de gâteau en usage dans nos campagnes.