Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/32

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LE NOTAIRE, revenant.

Que dites-vous ? des fiacres ?

GUIGNOL

Oui, les fiacres de ma ferme de Vénissieux… C’est des fiacres à bondon.

LE NOTAIRE, retournant dans le cabinet.

Des fiacres à bondon ! Allons, écrivons : Avec ses fiacres à bondon.

Mme BOBINARD, bas.

Plus, 80,000 francs.

GUIGNOL, haut.

Plus, 60,000 francs.

Mme BOBINARD.

80,000 francs !

GUIGNOL.

Je sais ce que je dis : 60,000 francs.

Mme BOBINARD, au notaire.

Monsieur, c’est 80,000 francs.

LE NOTAIRE, revenant.

Ah ! Madame, je dois suivre la volonté du testateur. (À Guignol.) Voyons, est-ce 80 ou 60,000 francs ?