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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/348

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VICTOR.

Précisément ; je venais…

GUIGNOL, bas au Comte.

L’écoutez pas, M’sieu… C’est mon maître… sa tête a déménagé… Il sort de l’Antiquaille ; je suis chargé de le remonter là-haut en fiacre… Il est bien malade, allez !

VICTOR.

Je vous prie de vouloir bien me donner le moyen de pénétrer dans les souterrains.

GUIGNOL, bas au Comte.

Il a un grillon dans sa boussole.

VICTOR.

Te tairas-tu, drôle ?

LE COMTE.

Qu’est-ce que tout cela signifie ?

VICTOR.

Je n’entends pas bien ce que vous dit mon domestique, mais je le soupçonne. Ne faites aucun compte, je vous en prie, des sottises qu’il débite. C’est un brave garçon qui m’est dévoué ; mais il a peur pour lui & pour moi.

LE COMTE.

On ne doit pas lui en savoir mauvais gré.