Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/350

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gands que nous vons y trouver… Pourriez-vous pas me prêter des pistolets ou une trique ? Et puis, je voudrais pas mourir le ventre vide… Si vous pouviez, s’y vous plaît, me faire donner quéques munitions de bouche…

VICTOR.

Pardonnez-lui, monsieur le Comte ; il est d’une indiscrétion…

LE COMTE.

Laissez, laissez ; il a raison. On ne saurait trop se prémunir contre le danger. Suivez-moi, mon ami : je vais vous faire équiper suivant votre désir. (Il sort.)



Scène IX.

VICTOR, GUIGNOL.
VICTOR, menaçant Guignol.

Tu ne pourras donc jamais retenir ta langue ?

GUIGNOL, tendant le dos.

Tapez, tapez, not’maître, tant que vous voudrez… Si je pouvais en être quitte pour quéques taloches, d’ici à demain !

VICTOR.

Tu me suis dans les souterrains… Je te pardonne toutes tes sottises, à cause de ton dévouement.