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les souterrains du vieux chateau.

Scène IX

(On entend des coups de feu & le choc des armes blanches. — Un bandit vient tomber mort sur la rampe. — GUIGNOL entre tenant au bout de sa fourche l’autre bandit qu’il jette aussi sur la rampe. — VICTOR entre après lui.)

GUIGNOL.

Ah ! canailles, bringands !… Je te tiens à présent… Vas-tu m’allonger les oreilles ?… Dis-moi donc quéque chose, gone de malheur !… Il ne buge plus… C’est moi que je suis Guignol, ce camard que te disais tout à l’heure que te t’en chargeais… Espliquons-nous un petit peu… Ah ! maître, voyez-vous, à présent je me sens gonfle de courage… quarante comme ça me feraient pas peur.

VICTOR.

Allons ! tu t’es bien conduit… Partons, maintenant ; allons au château de Monsieur le Comte.

GUIGNOL.

Au château de Monsieur le Comte ! (Il met sur son épaule la fourche & le corps du bandit. — Ils sortent.)