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les souterrains du vieux chateau.

VICTOR.

Certainement… Mais aujourd’hui, Guignol, tu as congé pour te reposer de tes fatigues.

LE COMTE.

Mes enfants, venez tous au château… On vous donnera à boire… & Guignol vous racontera ses exploits.

LES PAYSANS.

Vive Monsieur le Comte ! vive Monsieur Victor ! vive Guignol !

GUIGNOL., au public
couplet.
Air : Au temps heureux de la chevalerie.

Hier encore, poltron comme un lièvre,
Je ressautais toujours au moindre bruit ;
Un’larmise me donnait la fièvre ;
Mais y a z’un fier changement aujourd’hui.
Faites l’épreuv’, Messieurs, de mon courage ;
Battez des mains, riez de tout vot’cœur,
Applaudissez, criez faites tapage !
Je vous réponds que je n’aurai pas peur.

fin des souterrains du vieux chateau[1].
  1. Après les Frères Coq, il n’y a pas au répertoire Guignol de plus sûrement attribuée à Mourguet grand-père que les Souterrains du vieux château. Plusieurs amateurs se rappellent encore la lui avoir vu jouer à Lyon ; elle porte nettement l’empreinte de son temps & de sa manière. Il est manifeste, toutefois, que depuis lui elle a été fort modifiée, & Vuillerme réclame une large part dans la rédaction actuelle.