Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/367

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LE COMTE.

Venez, monsieur de Sirval, recevoir les félicitations de ces braves gens & les compliments qu’ils vont vous adresser pour votre mariage. La main de ma fille est à vous.

VICTOR.

Je ne veux l’accepter que du plein gré de Mademoiselle.

ESTELLE.

J’obéis très-volontiers à mon père, Monsieur.

VICTOR.

Mademoiselle, je suis le plus heureux des hommes.

LE COMTE.

Allons ; c’est fête aujourd’hui au château & au village. (À Guignol.) Quant à toi, mon brave, qui as eu une si belle conduite…

GUIGNOL.

Ah ! M’sieu le Comte, une semblable affaire n’est que de la gnognotte pour des hommes de cœur.

LE COMTE.

Voilà une bourse pour t’amuser avec tes amis.

ESTELLE.

Il ne nous quittera plus, n’est-ce pas, Monsieur de Sirval, puisqu’il vous a suivi dans le danger ?