Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/44

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GUIGNOL.

Ah ! vous épousez donc Mme Bobinard ; je vous fais mon compliment… Mais, dites donc, comment faut-y que je signe sur cette renonciation ? Faut-y mettre Matthieu Bobinard ?

RAYMOND.

Comment ! Bobinard ?

GUIGNOL.

Je voulais savoir s’il fallait mettre comme j’ai mis sur le testament.

RAYMOND.

Que dis-tu là, malheureux ? Ce testament que j’ai vu…

GUIGNOL.

C’est moi qui l’ai fait… c’est une frime… La bourgeoise n’a pas le sou de l’héritage de son mari… Vous avez bu un bullion, pauvre vieux.

RAYMOND.

Ah ! scélérat, tu as commis un faux semblable ! Je te ferai pendre.

GUIGNOL, le cognant avec la tête.

Tiens, pends ça, vieux !