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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/45

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Scène XV.

LES MÊMES, Mme BOBINARD.
Mme BOBINARD.

Qu’y a-t-il donc ? On se bat chez moi !

RAYMOND.

Madame, avez-vous signé la promesse ?

Mme BOBINARD.

Certainement, & j’entends bien m’y tenir.

RAYMOND.

Moi, j’entends l’annuler & vous faire poursuivre criminellement… Vous avez fait un faux testament.

Mme BOBINARD.

Ce testament n’existe plus, je l’ai brûlé… Il est vrai que je n’ai pas l’héritage de mon mari ; mais j’ai votre promesse.

RAYMOND.

Je plaiderai.

Mme BOBINARD.

Voyons, M. Raymond, il y a moyen de tout arranger… Vous ne tenez pas à ce mariage, ni moi non