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logement pour son infirmerie, par l’acquisition d’une maison, et je présidai pendant plus de quarante années la société dite « de l’immeuble de la Taconnerie », qui géra le capital affecté à cet usage ;

30o la Société de la Paix, dont j’avais refusé la présidence parce que j’en pressentais l’inutilité, mais dont je fis néanmoins partie comme membre du Comité et qui fut éphémère ;

31o la Société anti-esclavagiste, qui me paraissait avoir des moyens d’action trop limités pour pouvoir servir utilement la cause des esclaves et qui n’eut, comme je l’avais prévu, qu’une courte existence, pendant laquelle je siégeai dans son Comité ;

32o l’Agence des Institutrices. Le grand nombre d’institutrices qui émigrent chaque année de la Suisse romande et dont le sort n’est pas toujours enviable, ayant donné à penser qu’une agence, désintéressée et gratuite, qui veillerait à leur placement et à leurs intérêts, pourrait contribuer à améliorer leur condition, on me