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par Pierre d’Aigueblanche. Ce même jour une notification spéciale en est faite à Pierre de Savoie afin qu’il veille à ce qu’Édouard soit, sans obstacle et sans retard, mis en possession de certaines terres anglaises. Dans cette charte, Henri prend les titres de seigneur d’Irlande, duc de Normandie et d’Aquitaine, comte d’Anjou (1).
L’évêque d’Héreford retourne alors en Espagne avec Jean Mansel et, le 31 mai 1254, à Tolède, il signe un traité par lequel le roi de Castille cède à Henri III tous les droits qu’il prétendait avoir sur la Gascogne. Enfin, le 20 juillet, à Saint-Macaire, Édouard assigne, du consentement de son père, en présence de Pierre d’Aigueblanche et de Pierre de Savoie, un douaire à son épouse, douaire qu’il augmentera lorsqu’elle sera élevée à la dignité de reine (2). Le 4 octobre, le roi jure entre les mains de l’évêque d’Héreford que tous les biens de Gascogne qui lui parviendront, de forfaitures ou d’échûtes, appartiendront à son fils Édouard à qui il a donné la Gascogne dont il avait enlevé le commandement à Simon de Montfort, comte de Leicester, après de longues et violentes discussions (3).
Non content de rémunérer ainsi qu’on l’a vu les services de Pierre d’Aigueblanche, Henri III vou-
(1) Rôles GasconSy n° 2374 ; Rymer, Fœdera, , 178 ».
(2) Rôles Gascons, n° 1277.
(3) Rôles Gascons, n° 2599. Mat. Paris, vu, 276.
