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Page:Mugnier - Les Savoyards en Angleterre au XIIIe siècle et Pierre d’Aigueblanche évêque d’Héreford.djvu/130

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5 mai sur le continent. Grâce aux sommes d*argent dont il disposait (il passait pour le prince le plus riche de l’Europe), il put se faire couronner, avec son épouse, Sancie de Provence, le 15 avril, à Aix-la-Chapelle, et s’y asseoir sur le trône de Charlemagne (1).

Au commencement de 1257, Henri III ratifie l’accord intervenu par l’entremise du roi de France entre la comtesse de Provence, sa belle-mère, et Charles d’Anjou, mais sous la réserve de ses propres droits ; il plaint la comtesse des vexations qu’elle reçoit de son gendre à raison de ce qu’elle occupe les quatre châteaux engagés pour la sûreté des 4.000 marcs empruntés au roi par Raymond Bérenger. Le 17 février, Henri donne sa créance à Pierre de Savoie, sans doute pour la guerre de la Pouille, et le prince charge son attorney (procureur) Meynet Spina, marchand florentin, de la recevoir du roi de France qui, vraisemblablement, s’était soumis à la payer afin que son frère pût entrer en possession des quatre châteaux (2).

(1) De Cherrier, III, p. 75 ; Mathieu Paris, VIII, p. 261 et suivantes. On y trouve l'énumération des divers électeurs.

(2) Wurstemberger, IV, n° 438, 439, 442.

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