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proprement dit ; les Dauphinois Jacques d’Albon, Humbert de Trelay, Aymon des Ayes, Guillaume de Bressieu, Aynard de Clermont, Pons deMiribel, etc. ; des Allemands, Girard de Bechireisen, Reg. Bernig et Fromont avec leurs balistaires. Parmi les sommes à payer, la plus considérable est celle de soixante-et-dix livres tournoises due à Guiffred de Tournon, pour un achat d’armures et de balistes.

Le 9 octobre, Pierre, qui est toujours à Dam, cautionne un prêt de 2.500 marcs d’argent fait à sa sœur, la reine Éléonore, par Henri, fils du roi de Castille, et s’engage à faire ratifier l’engagement de la reine par Édouard, lorsqu’il ne sera plus en captivité. Il emprunte aussi lui-même directement (1). Nul doute que les secours en hommes et en argent, ainsi préparés par Pierre, n’aient efficacement servi à son neveu Édouard tant pour préparer son évasion que pour combattre et vaincre le comte de Leicester.

Boniface avait été moins maltraité que l’évéque d’Héreford. On s’était contenté de l’expulser. Le 25 juillet, à Saint - Paul - de - Londres, on lui délivre un sauf conduit pour sortir du royaume, avec ordre de ne rien emporter qui puisse nuire au roi, aux prélats et aux barons anglais. Il semble même que le roi, sous la pression de ces derniers, lui remet des lettres de protesta (1) WuRSTEMBERGER, IV, n° 664, 647, 648.