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Il fait une dot de 7 000 livres à sa nièce Béatrix, fille d’Amédée IV et de Cécile de Baux (1), une pension de 500 livres à sa sœur, la comtesse veuve de Kibourg. Il lègue diverses sommes aux cathédrales et aux abbayes ou prieurés du pays, sa maison de Londres à l’hospice du Grand-Saint-Bernard, 40 livres pour l’œuvre du pont de Pierre-Châtel. Ses écuyers et ses serviteurs ne sont pas oubliés. Ils reçoivent les uns une rente, les autres 50, 60 livres ; Pierre (2e) d’Aigueblanche a 120 livres viennoises. Il confie Aymon de Faucigny à sa sœur la dame de Faucigny, qui devra le pourvoir convenablement (2).

2 000 marcs à Pierre sur la créance attribuée à celui-ci par la sentence arbitrale de Philippe, du 28 juin 1250.

(1) Béatrix la jeune recevait, le 10 du même mois, 500 marcs du roi d’Angleterre à la demande de son oncle, le cardinal de Saint-Adrien. (Wurst. n° 750). Elle épousa, en octobre suivant, Pierre de Châlon (Guichenon, I, p. 274).

(2) Aymonem de Fucigniaco commiltimus sorori sue Domine Fucigniacl quod eldem promdeat competenter. Voilà un beau-frère de Pierre de Savoie dont les historiens ne parlent pas mais dont l’existence est certaine. Il ne s’agit pas d’un bâtard d’ Aymon II, frère d’Agnès, car il eut été soldat et aurait bien su faire connaître son nom ; mais sans doute d’un faible d’esprit, un sourd -muet peut être, comme Catherine cette belle et charmante enfant d’Henri III et d’Éléonore dont, suivant Mathieu Paris (VIII^ p. 301), ils pleurèrent longtemps la mort prématurée... ; à moins, plus vraisemblablement, qu’il ne s’agisse de Simon de Joinville (Symoncm de /. j, dont un copiste aura fait Aynioncm de F. (Voir la note à la fin du chapitre.)