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prendrait aucun château (1). Il existe toutefois un testament d’Agnès, du 13 mai de la même année, en langue vulgaire, où le nom de Pierre ne se rencontre pas (2), mais il fut remplacé rapidement par celui du 16 novembre. Parmi les dispositions du dernier testament d’Agnès, fait deux jours avant sa mort, il faut remarquer le legs du château de Versoie à Simon de Joinville, seigneur de Gex, son frère (3). N’est-ce pas l’exécution de la recommandation de Pierre de Savoie, et Aymon de Faucigny, frère d’Agnès, n’est-il pas simplement Simon de Joinville ? Nous n’en doutons aucunement.

(1) WURSTEMBERGER, IV^ n’ 486.

(2) De Saint-Genis, Hist.de Savoie, III, p. 441, document I. «... À Vuillermettaz ma serour vuel que ma fille doint CC livres de Genevois por mariage et la garnisse bien et bel de robes si cum li apartient et de tant vuel que elle se tiengnie por paiez et se mes père li fit aucune donacion

je contraduis que elle riens ne vaille ... XII de mes pluis bez linzuez et X de mes plus bez mantis lesquez je doin [à] Vuillermettaz ma serour et li doin toz mes avez (anez, anneaux) fors que la grosse hemeraude laquel je doin a ma fille »

(3) Wurstemberger, IV, n" 764, 764» : Légat Simoni de Joinville, dom. de Jaiz fratri suo, castrum Versoye, etc.