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Page:Mugnier - Les Savoyards en Angleterre au XIIIe siècle et Pierre d’Aigueblanche évêque d’Héreford.djvu/187

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avait, le 20 juillet 1286, abandonné à son neveu Amédée V, le château de Seyssel (Archives de Cour, à Turin, f° 51) et les châteaux de Pierre-Châtel et Montfalcon qu’elle tenait de sa mère la comtesse de Provence (Guichenon, IV, p. 135).

Le 16 mars 1297, Édouard accorda en mariage au comte Amé, veuf de Sybille de Baugé, depuis le 28 mai 1294, sa fille Jeanne comtesse de Glocester (1). En 1299, il le charge, avec divers autres personnages, Otton de Grandson, Gérard de Wippens, archidiacre de Richemond (2), de traiter avec le roi de France (Philippe-le-Bel). Ils signent la paix le 3 août à l’abbaye de Chartres (3). Amédée V avait, à la même époque, reçu du prince Edmond, frère d’Édouard et veuf d’Aveline d’Albermale, le mandat de le fiancer à Isabelle, fille du roi de France.

Charles d’Anjou était mort à Foggia, le 7 janvier 1285, après avoir perdu l’île de Sicile à la suite des Vêpres siciliennes (31 mars 1282). Par un singulier retour de fortune, la souveraineté en avait passé à Constance, fille de Manfred et de Béatrix de Savoie, et à son mari Pierre, roi d’Aragon.

Nous voici à la fin du XIIIe siècle ; nous ne poursuivrons donc pas plus loin ces annales. Nous avons cherché, à travers cette quantité de noms, de qualités et d’événements à être toujours exacts ;

(1) WuRSTEMBERGER, IV, n" 885, 887, 900, 905.

(2) Il était évêque de Bâle en 1817.

(3) WuRSTEMBERGER, IV, n" 911 à 913.