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BONAT et Pierre d’Amaisin ; ils sont en juin 1254, dans l’armée du roi en Gascogne. Nous avons déjà vu Geofroi d’Amaisin, à Londres, en 1259 assistant au testament d’Ebal de Genève. Divers membres de cette famille faisaient partie de la cour d’Amédée IV, etc. Geofroi d’Amaisin, bailli de Savoie en 1264, paye les mercenaires de Pierre II.

Jean d’Ambléon, de Ambilione, d’Ambilium, etc. Ce clerc instruit était ainsi nommé parce qu’il était d’Ambléon, au diocèse de Belley. Il avait sans doute suivi la fortune de Philippe de Savoie, son évêque, et avait obtenu d’Innocent IV, à Lyon, le titre de chapelain pontifical. Il succéda, en qualité de doyen de Saint-André, à Bonivard, qui était resté enseveli sous les roches du Granier, en 1248. La catastrophe avait complètement appauvri son bénéfice et il dut aller tenter fortune ailleurs.

On le trouve en Gascogne en 1253 et 1254. Le 18 octobre 1253, Henri III lui fait don d’un vêtement complet et en donne également un à Étienne, clerc (secrétaire et chapelain) du doyen ; quatre jours après, le roi, désireux de favoriser son avancement (sa fortune), prescrit qu’on lui attribue un ou plusieurs bénéfices ecclésiastiques de sa collation, jusqu’à la valeur de cent marcs de revenu.

Le 12 février 1254, le roi l’envoie, avec Gui de Roussillon, un autre clerc dont nous reparlerons,