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auprès de la curie romaine ; il l’autorise à emprunter 220 marcs sterling et prie le cardinal Ottoboni, neveu d’Innocent, défaire ce prêt ainsi qu’un autre de 300 marcs à Gui de Roussillon. Le 18 du même mois, Henri mande à son trésorier, Pierre Chaceporc, de compter à Jean 120 marcs, tant pour ses honoraires que pour les frais de l’affaire du royaume de Sicile (1) qui lui est confiée ; il y ajoute 20 marcs pour Pierre de Vesino, chanoine d’Héreford, qui a été adjoint à Jean.

En août 1254, Gui de Roussillon qui était doyen de Saint-Martin-le-Grand, de Londres, en même temps qu’archidiacre de Lyon, est décédé ; le roi donne le décanat vacant à Jean d’Ambléon, il enjoint au connétable de la Tour de le mettre en possession et aux chanoines de cette église de lui obéir ; mais Jean ne jouit pas longtemps de son nouveau doyenné. Un mois après, il était mort. En effet, le 18 septembre, Henri ordonne de faire un vêtement à Humbert, chapelain du défunt, et le 24, rappelant qu’il avait promis 300 marcs à Jean d’Ambléon, il prescrit de compter cette somme à l’évêque Pierre d’Aigueblanche et au chapelain Humbert, ses exécuteurs testamentaires (2).

(1) WURSTEMBERGER, IV, n° 364. GuiCHENON, IV, p. 95.

(2) Rôles Gascons, I, n" 2762, 2128, 2367, 2981-2, 3997, 3450, 1100. Voir, sur Jean d’Ambléon, Trépier, Histoire du Décanat de Saint-André, II, p. 2 et suivantes ; Mon. H. P. ; Chartarum, I, col. 1410, 1411.