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caaonum sententiœ promulgatœj impindat ei absolutionis beneficium (1).

Au commencement de 1244, Philippe de Savoie, jugeant peut-être que sa science canonique n’était pas à la hauteur des fonctions qu’il occupait ou de celles qu’il ambitionnait, s’ouvrit au pape de son désir d’abandonner l’évêché de Valence pour aller étudier dans une université. Le pape, du moins, signala ce projet dans une lettre qu’il adressa le 8 mai 1244 à l’archevêque de Vienne (2). Cette velléité de Philippe n’eut pas de suite. Il s’était rendu à Rome et il plut au souverain Pontife. L’on peut croire qu’Innocent pensa trouver dans ce jeune frère de Guillaume de Valence les qualités politiques et militaires que Grégoire IX avait rencontrées chez ce dernier. Le souvenir de la mort tragique de son

(1) Berger. Loc. cit., n" 638 à 641, 644.

(2) Hauréau, dans Gallia Christiana, XVI, col. 117. « Litterœ dilecti filii Ph. de Sabaudia procuratoris ecclesiœ valentinensis quas solita benignitate recepimus, nobis exhibitœ continebant, quod idem cupiens adipisci scientiae margaritam, adeo est litterarum studio ac aliis negotiis occupatus quod ipsius ecclesiœ curam nequit ut expedit exercere, ac per hoc timens eidem ecclesiœ periculum imminere, nobis supplicavit humilitér et instanter ut ùtilitati ejusdem ecclesiae providentes, ipsum absolvere a cura prefatae ecclesiae curaremus. Licet igitur dicti Ph. petitio nobis gravis sit non modieum et molesta, cum eamdem ecclesiam procurasse laudabiliter asseratur, etc... // donne le pouvoir à Varchecôque d’autoriser le chapitre de Vulence à procéder à une nouvelle élection. » (8 des ides de mai 1244 ;.