Aller au contenu

Page:Mullié - Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, I.djvu/247

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

BRU


Envoyé ’eh observation ’sur les bords de la Floë, à la suite de la bataille de Dresde, il fut fait prisonnier, et resta en Hongrie jusqu’en 18J4-.

Après le 20 mars 1813, le maréchal Davoût donna au général Bruno là brigade de cavalerie du corps du comte d’Erlon. Après les désastres de Waterloo, il rentra malade dans ses foyers. Pendant la Restauration, il commanda l’Hérault sous le ministère du maréchal Saiht-Cyr, et la Moselle sous le ministère Latour-Maubourg.

Mis en disponibilité par le maréchal Soult, il fut rappelé en 1832 pour commander les Vosges, et fut mis à la retraite en’1833.

il est commandeur delaLégion-d’Hon-néur, chevalier de Saint-Louis et décoré de l’ordre de Charles III.

né le 22 juin 1772, à Sommiers (Gard), chasseur dans la 45e demi-brigade d’infanterie légère le 20 pluviôse an II, i"l fit les campagnes de la Révolution jusqu’à l’an ix, aux armées d’Italie, de réserve et à celle d’observa-lion du Midi.

Adjoint aux adjudants-généraux le 1er nivôse an m, il fut promu sous-lieutenant au 3e bataillon de la ’15e de’mi-b’ri-gade légère le 15 pluviôse suivant. Lieutenant le 16 pluviôse an îv, il passa en qualité d’aide-de-camp auprès du général de division Berthier (Alexandre) chef d’état-major de l’armée d’Italie, le 18 ventôse an v, et devint capitaine au 7e régiment bis de hussards le 20 thermidor suivant.

Après la bataille de Maréhgo, où il fit des prodiges de valeur, ilfutélevéau grade de chef a’escadron, passa dans le 7e régiment de hussards le 2e jour complémentaire an x et fut nommé major du 5e régiment de même arme,’ le G brumaire

an sit. Il fit partie de l’armée des côtes de l’Océan en l’an xn et un, et c’est là que, le ■& germinal an xn, il reçut la décoration de la Légion d’honneur.

Colonel du 23e régiment de chasseurs à cheval le 27 pluviôse an xni, il fit la campagne de l’an xiv à l’armée d’Italie, où il fut blessé d’un coup de feu à la cuisse le 12 brumaire, et celle de 1806 en Prusse, avec la grande armée. Il se distingua particulièrement à la bataille d’Iéna, obtint le 31 décembre 1806 le grade de général de brigade, et fit- en cette qualité la guerre de Pologne. Le 8 février 1807, à la tête d’une brigade de cavalerie légère, il mit en déroute une colonne de 6,000 Russes sur le champ de bataille d’Eylau. Unbiscaïen qui passa entre son corps et son bras gauche Lu occasionna, une forte contusion. Le 9 juin suivant, au combat de Glottau, il chargea avec la même bravoure et le même succès la cavalerie et l’infanterie russes.

Fait officier de la Légion d’honneur le 11 juillet 1807, il eut, en 1808, le commandement d’une brigade de cavalerie légère à l’armée d’observation d’Allemagne, et reçut le titre de baron de l’Empire.

Il servit à la grande armée en 1809, et fut nommé commandant de la Légion d’honneur le 14 juin. A Wagram, le 6 juillet suivant, il se signala par des traits de la plus rare intrépidité, et reçut deux coups de feu, l’un très-grave et avec fracture à la cuisse droite, l’autre à l’épaule gauche. Cité à cette occasion comme un officier général de cavalerie de la plus haute espérance, l’Empereur l’éleva au grade de général de division le 14 du même mois.

Obligé de rentrer en France pour y soigner ses blessures, il quitta l’armée le 28 août ; " mais, à peine rétabli, il sollicita un commandement. L’Empereur

qup

(