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au service du Portugal, avec le grade de brigadier, et rentra en France en 1808. Nommé maréchal-de-camp le 18 avril 1816, et commandeur de Saint-Louis, le 23 mai 1825, il est mort au château de Fresnay, dans la Mayenne, le 14 janvier 1850.

Bailly de Monthyon (Francois-Gédéon, comte)

né à l’Ile-Bourbon, le 7 janvier 1776, entra comme sous-lieutenant dans le 74e de ligne, le 24 février 1793 ; servit aux armées de la Moselle et du Nord ; quitta le service comme officier noble, y rentra bientôt en qualité d’aide-de-camp dugénéral en chef de l’armée des Pyrénées-Orientales, etfit ensuite partie des armées de l’Ouest, de Sambre-et-Meuse, deMayenneetd’Italie ; ily gagna tous ses grades, jusqu’ à celui de chef d’escadron au 9e chasseurs à cheval.

Après la bataille de Marengo, il fut attaché, avec ce grade, à l’état-major du maréchal Berthier, il reçut à Austerlitz le’grade de colonel, la croix d’officier et celle du mérite de Bavière ; il remplit ensuite des missions diplomatiques près des cours de Bade, de Hesse et de Wurtemberg.

En 1806, et pendant les campagnes de Prusse et de Pologne, il remplit les fonctions d’aide-major-général.

Gouverneur deTilsitt en 1807, général de brigade enc 1808, à la campagne dé Portugal, il fut rappelé à la grande armée comme chef d’état-major ; puis nommé au commandement de l’aile gauche à la première affaire de Rohr par Napoléon. M. de Monthyon reçut, après les journées d’Eckmùhl, d’Essling et de Wagram, où il eut trois chevaux tués sous lui, le titre de comte, avec dotation de 10,000 fr. de rente, la Grand-Croix de Hesse, et celle de commandeur de l’ordre du mérite militaire de Wurtemberg. En 1810, il inspecta les divisions destinées pour l’armée d’Espagne ; en 1811, il commanda sous Bayonne une division d’infanterie s’élevarit à 20,000 hommes ; en 1812, il était à Berlin, chef d’état-major de la grande armée. Après les batailles de Smolensk, deBorodino, de Malojaros-lawitz et le passage de la Bérésina auxquels il assista, il fut nommé,le 4 décembre, généraldedivision, et remplaça Berthier comme major-général, après le départ de Napoléon. Le comte de Monthyon se trouva, en 1813, à Lutzen, à Bautzen et à Wurtchen, remplaça de nouveau le major-général depuis le 24 août jusqu’à la fin d’octobre, et fut nommé grand officier de la Légion d’honneur en novembre. En 1814, il fit la campagne de France, reçut la croix de Saint-Louis à la première restauration, fit la campagne de 1813 en Belgique, comme, chef de l’état-major général, fut blessé à Mont-Saint-Jean, et, pendant la seconde Restauration, fut employé dans le corps royal d’état-major.

Louis-Philippe le fit pair de France, il est grand cordon de la Légion d’honneur. La république le mit à la retraite.

Son nom figure sur le côté ouest de l’arc de triomphe de l’Étoile.

Baraguay D’Hilliers (A.)

général de division, né à Paris le 6 septembre 1795 ; il est le fils du général sénateur Baraguay-d’Hilliers, qui fut chef d’état-major de Custine, commanda la force armée contre les insurgés du faubourg Saint-Antoine, et se distingua, depuis, dans toutes les grandes batailles de l’Empire.

Napoléon finissait donc lorsque M. Baraguay-d’Hilliers arrivait à l’âge de servir la patrie, mais il avait été à’ bonne école, et le fils devait marcher glorieusement sur les traces de son père.

En 1832, il fut nommé gouverneur de l’école deSaint-Cyr. Il eut à réprimer, en cette qualité, un complot républicain qui