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Quand s’organisa la Grande Armée qui devait porter jusqu’à Moscou les Aigles impériales, le capitaine Thiollier partit avec sa batterie.

Il ne revint pas, enseveli sans doute dans les neiges de la retraite de Russie.

Sur les contrôles de son régiment, son nom fut inscrit avec la mention : Disparu en 1812.

C’est le seul renseignement qu’obtint sa femme[1].



  1. Les deux frères et la sœur du capitaine François Thiollier lui survécurent.
    Il résulte d’une série d’actes que, selon les recommandations de leur frère aîné, ils vécurent longtemps en commun et conservèrent les uns pour les autres une grande affection.
    Jean-Marie Thiollier mourut le premier, place de l’Hôtel-de-Ville, à l’angle de la rue de la Croix, le 30 juillet 1831. Par testament mystique du 22 juillet 1831, déposé aux minutes de Me Serre, il légua ses biens à son frère François et à sa sœur Catherine.
    Catherine Thiollier mourut à Nice le 10 décembre 1840, au quatrième étage de la maison Géoan, rue des Ponchettes. Elle légua l’usufruit de sa fortune à son frère François, qui mourut le 11 novembre 1846.
    Madame veuve François Thiollier, née Baron, mourut à Saint-Étienne, place Royale, le 28 août 1828.