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»J’ai eu l’honneur d’apprendre du sieur Saffeler.

Saffeler voyage pour Stern.

»…que l’honorable chef de la raison sociale Ludwig Stern, a un fils, monsieur Ernest Stern, qui, pour achever ses études commerciales, désire être employé, durant quelque temps, dans une maison hollandaise. En vue de…

Ici, je revins sur la question de mœurs, précitée, je racontai l’histoire de l’enlèvement de Mademoiselle Busselinck et Waterman, pensant qu’il n’y avait pas de mal à le faire connaître.

Et je repris :

»En vue de tout cela, je ne demande pas mieux que de charger Mr. Ernest Stern de la correspondance allemande de notre maison.”

Par délicatesse, je laissai de côté toute question d’honoraires, ajoutant :

»Si Mr. Ernest Stern veut bien demeurer chez nous, Canal des Lauriers, n°. 37, ma femme le soignera comme son propre fils, et son linge sera raccommodé à la maison.”

Marie ravaude et reprise à merveille.

Je terminai ainsi :

»Chez nous, on sert le Seigneur.”

Cela ne peut manquer d’être utile au jeune Stern, sa famille étant luthérienne. Ma lettre finie, je l’ai expédiée sur le champ. Vous comprenez que le vieux Stern ne pourra passer décemment à Busselinck et Waterman, quand son fils sera employé dans nos bureaux. Maintenant, je suis curieux de voir quelle réponse on fera à ma lettre.

Revenons-en à mon livre, s’il vous plaît. Un soir, il y a quelque temps de cela, en passant dans la rue des Veaux, je m’étais arrêté devant la boutique