Page:Multatuli - Max havelaar, traduction Nieuwenhuis, 1876.djvu/336

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Le lecteur comprendra tout ce que j’ai souffert en écoutant la lecture des derniers chapitres.

J’ai trouvé dans la chambre des enfants un jeu de solitaire ; je l’emporterai à la réunion.

N’avais-je pas raison en disant que l’Homme-au-châle les avait tous ensorcelés, avec son maudit paquet !

Dans tout ce fatras traduit par Stern, — et malheureusement Frédéric s’en mêle aussi, j’en suis sûr ! — retrouvera-t-on des jeunes gens élevés dans une maison solide ?

À quoi bon ces sorties ridicules, contre une maladie provenant du désir qu’on a d’une maison de campagne ?

Est-ce que cela me regarde ?

Est-ce que ça m’empêchera d’aller à Driebergen, le jour où Frédéric sera commissionnaire ?

Et puis, allez donc parler de maux de ventre dans une société composée de femmes, et de jeunes filles !

Rester toujours dans le calme de la force, ou dans la force du calme est chez moi un principe dont je ne me dépars pas… le calme est de première nécessité dans les affaires… mais, il faut que je l’avoue, cela m’a énormément coûté de ne pas en sortir, en entendant toutes les sottises débitées par Stern !

Que veut-il ?

Où en arrivera-t-il ?

Quand nous donnera-t-il quelque chose qui soit ?

Qu’est-ce que ça me fait que ce Havelaar tienne propre son jardin, et que ses administrés entrent chez lui par devant ou par derrière !

Chez Busselinck et Waterman il faut traverser une petite ruelle, tout à côté d’un magasin d’huile où c’est toujours très sale.