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Page:Murger - Les Nuits d’hiver, 1861.djvu/11

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LES NUITS D’HIVER

SONNET

AU LECTEUR

Ami lecteur, qui viens d’entrer dans la boutique Où l’on vend ce volume, et qui l’as acheté Sans marchander d’un sou, malgré son prix modique, Sois béni, bon lecteur, dans ta postérité !

Que ton épouse reste économe et pudique : Que le fruit de son sein soit ton portrait flatté Sans retouche : — et, pareille à la matrone antique, Qu’elle marque le linge et fasse bien le thé !

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