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ÉTUDES
SUR
HENRY MURGER[1]

Ce jeune homme, Henry Murger, qui est mort en vingt-quatre heures, à trente-huit ans, à l’instant même où l’écrivain va savoir le dernier mystère de son art, laisse après lui, pour maintenir sa mémoire, une suite ingénieuse de pages charmantes, écrites dans un accent tout nouveau. M. Henry Murger (et ceci est une louange énorme) a conquis sa place au rang des inventeurs : il est un des rares écrivains, des rares artistes qui ont trouvé quelque chose ; un chercheur de nouveaux mondes poussé par l’instinct des terres lointaines, des régions inconnues,

  1. Les différentes études qu’on va lire, extraites des principales notices que les journaux de Paris ont publiées sur Henry Murger, nous ont paru le couronnement le plus digne qui pût être donné à son livre posthume. Elles prouvent toutes les sympathies que ce spirituel et regrettable écrivain s’était acquises, aussi bien par l’aménité de son caractère que par le charme et l’originalité de son talent.
    (Note des Éditeurs.)