Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Œuvres posthumes.djvu/227

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La comtesse.

Mais… je ne sais plus…

Valbrun.

Vous parliez, je crois, de votre terre…

La comtesse.

Ah ! oui, de ma terre… Vous savez que j’ai failli avoir un procès ; tout est arrangé maintenant, et les formalités nécessaires seront terminées dans peu de jours.

Valbrun.

Dans peu de jours ?

La comtesse.

Oui, j’ai reçu une lettre.

Valbrun.

Ah !… une lettre ?

La comtesse.

Oui… elle est par là…

Prévannes, à part.

Ils me font pitié ; je n’y tiens pas.

Haut.

Henri, veux-tu que je m’en aille ?

Valbrun.

Pourquoi donc ?

Prévannes.

Je crains d’être importun. Je suis resté ici à regarder des images, comme si j’étais de la maison. Je crains de t’empêcher de dire à la comtesse toute la joie que tu éprouves de voir que rien ne s’oppose plus…