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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies I.djvu/106

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de bonheur, ma femme, mon ami, le soleil de mes jours, le repos de mes nuits ! Voilà ce qui me reste.

Il regarde son épée.

Que me veux-tu, toi ? On t’appelle l’amie des offensés. Il n’y a point ici d’homme offensé. Que la rosée essuie ton sang !

Il la jette.

Ah ! cette affreuse maison ! Mon Dieu ! mon Dieu !

Il pleure à chaudes larmes. — L’enterrement passe.
André.

Qui enterrez-vous là ?

Les porteurs.

Nicolas Grémio.

André.

Et toi aussi, mon pauvre vieux, et toi aussi, tu m’abandonnes !11

FIN DE L’ACTE DEUXIÈME.