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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies I.djvu/129

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Lionel.

Qu’as-tu dit à cet homme ?14

André.

Ne l’arrête pas ; il va chez la mère de ma femme. Maintenant, qu’on m’apporte ma coupe pleine d’un vin généreux.

Lionel.

À peine peut-il se soulever.

André.

Menez-moi jusqu’à cette porte, mes amis.

Prenant la coupe.

C’était celle des joyeux repas.

Damien.

Que cherches-tu sur ta poitrine ?

André.

Rien ! rien ! je croyais l’avoir perdu.

Il boit.

À la mort des arts en Italie !

Lionel.

Arrête ! quel est ce flacon dont tu t’es versé quelques gouttes, et qui s’échappe de ta main ?

André.

C’est un cordial puissant. Approche-le de tes lèvres, et tu seras guéri, quel que soit le mal dont tu souffres.15

Il meurt.