Je suis trois fois plus riche que vous.
Comment t’appelles-tu ?
Astolphe de Rosemberg.
Tu es un Rosemberg, toi ? Je connais ton père, il m’a parlé de toi. Va, va, le comte Ulric ne gage plus rien contre toi ; nous te renverrons à l’école.
Non, Majesté. Il ne sera pas dit que j’aurai reculé, si le comte tient le pari.
Et que paries-tu ?
S’il veut me donner sa parole de chevalier qu’il n’écrira rien à sa femme de ce qui s’est passé entre nous, je gage mon bien contre le sien, ou du moins jusqu’à concurrence égale, que je me rendrai dès demain au château qu’il habite, et que ce cœur de diamant sur lequel il compte si fort ne me résistera pas longtemps.
Je tiens, et il est trop tard pour vous dédire. Vous avez parié devant la reine, et puisque sa présence auguste m’a oblige de baisser l’épée, c’est Elle que