sifier dans mes entrailles, et rester un rocher pour l’éternité.
Si vous êtes le fils de Philippe, venez avec nous, nous vous conduirons à lui ; il est depuis hier à notre couvent.
Et je ne saurai pas qui a tué ma sœur ! Écoutez-moi, prêtres ; si vous êtes l’image de Dieu, vous pouvez recevoir un serment. Par tout ce qu’il y a d’instruments de supplice sous le ciel, par les tortures de l’enfer… Non ; je ne veux pas dire un mot. Dépêchons-nous, que je voie mon père. Ô Dieu ! ô Dieu ! faites que ce que je soupçonne soit la vérité, afin que je les broie sous mes pieds comme des grains de sable. Venez, venez, avant que je perde la force ; ne me dites pas un mot : il s’agit là d’une vengeance, voyez-vous ! telle que la colère céleste n’en a pas rêvé.
- Ils sortent.
Scène III
Rentre chez toi, et ne manque pas de venir à minuit ; tu t’enfermeras dans mon cabinet jusqu’à ce qu’on vienne t’avertir.