Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies II.djvu/76

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Marie.

Il s’est levé d’un air mélancolique, et s’est effacé comme une vapeur du matin.

Lorenzo.

Catherine, Catherine, lis-moi l’histoire de Brutus.

Catherine.

Qu’avez-vous ? vous tremblez de la tête aux pieds.

Lorenzo.

Ma mère, asseyez-vous ce soir à la place où vous étiez cette nuit, et si mon spectre revient, dites-lui qu’il verra bientôt quelque chose qui l’étonnera.

On frappe.
Catherine.

C’est mon oncle Bindo et Baptista Venturi.

Bindo et Venturi entrent.
Bindo, bas à Marie.

Je viens tenter un dernier effort.

Marie.

Nous vous laissons ; puissiez-vous réussir !

Elle sort avec Catherine.
Bindo.

Lorenzo, pourquoi ne démens-tu pas l’histoire scandaleuse qui court sur ton compte ?

Lorenzo.

Quelle histoire ?

Bindo.

On dit que tu t’es évanoui à la vue d’une épée.