Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/180

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Germain.

Monsieur, voilà monsieur le baron…

Le marquis.

Qu’as-tu fait, drôle, d’un papier de musique que j’avais tantôt ? Où l’as-tu mis ? où est-il passé ?

Le baron.

Bonjour, Valberg ; que vous arrive-t-il ?

Le marquis.

Je ferai maison nette un de ces jours ; je vous mettrai tous à la porte.

Au baron qui rit.

Et vous, maraud, tout le premier.

Germain.

Monsieur, c’est monsieur le baron.

Le marquis.

Ah ! pardon, mon cher oncle, vous venez donc de Paris ? C’est que j’ai perdu un papier de musique.

Germain.

C’est sûrement celui-là qu’il a si bien serré.

Le marquis.

Vous voyez, mon neveu, que je suis exact, je suis arrivé à l’heure dite. Et vous, êtes-vous disposé à partir ?

Le marquis.

À partir ?

Le baron.

Oui, demain matin.