mettait au lit, oubliant la noce et le dîner, si nous n’étions venus l’avertir.
Et tu crois qu’un pareil extravagant est capable d’aller à Gotha ! Vois quelle tâche j’entreprends, Germain, car il faut bien, bon gré, mal gré, que la volonté du roi s’accomplisse. Il n’y a pas à dire, c’est mon neveu qui a le titre, je ne fais que l’accompagner ; on lui donne ce titre parce qu’il porte un nom ; celui de son père, qui est plus que le mien, et c’est moi qui suis responsable.
Puisque mon maître a du mérite.
Sans doute, mais cela suffit-Il ? Il m’avait promis de se corriger.
Il s’y étudie, monsieur, tout doucement, mais il n’aime pas qu’on le contrarie, et si vous m’en croyez… Le voici.
Scène II
Ah çà ! c’est donc une gageure ? on me volera donc toujours mes papiers !