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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/226

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veux plus faire autre chose pendant tout le reste de ma vie.

Entre Victoire.
Victoire.

Madame a besoin de moi ?

La comtesse.

C’est donc vous, mademoiselle Victoire, qui vous êtes permis tantôt…

Le marquis.

Ne la grondez pas. Si j’avais maintenant le diamant de Buckingham, au lieu de le jeter par la fenêtre, je le lui mettrais dans sa poche.

Il y met une bourse.
La comtesse.

Est-ce là cet homme si raisonnable !

Le marquis.

Ah ! madame, grâce pour aujourd’hui. Plaçons d’abord ici toute votre musique.

La comtesse.

Voilà un bon commencement.

Le marquis, arrangeant la musique.

On l’aime beaucoup en Allemagne. Nous trouverons des connaisseurs là-bas. Je me fais une fête de vous voir chanter devant eux.

Il chante.
Fanny, l’heureux mortel…

Ils vous adoreront, ces braves gens. — Germain !