Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/229

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le marquis.

Vous avez raison ; ma montre suffit.

Il la met dans la malle.
La comtesse.

Songez qu’il faut veiller sur vous, maintenant que vous voilà diplomate.

Le marquis.

Oh ! ne craignez rien, j’ai fait mes preuves.

Il prend divers objets au hasard dans la chambre et les met dans la malle. Tout en parlant, il y met aussi son portefeuille, ses gants, son mouchoir et son chapeau.

J’ai déjà été en Danemark et je m’en suis très bien tiré. Mon oncle, qui se croit un génie, voulait me faire la leçon, mais il n’a pas la tête parfaitement saine ; entre nous, il radote un peu !

Fermant la malle.
La comtesse.

Le voici.



Scène X


LA COMTESSE, LE MARQUIS, LE BARON, GERMAIN, VICTOIRE.
Le baron.

Madame, je vous demande pardon d’entrer ainsi à l’improviste sans en demander la permission ; mais une circonstance imprévue…