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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/248

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Calabre.

C’est sa manière quand elle est contente.

Le notaire.

Hum ! vous m’aviez promis quelques rafraîchissements.

Bettine.

Mais certainement.

À Calabre.

À quoi penses-tu donc ?

Calabre.

Je l’avais oublié, madame.

Bettine.

Vite, des citrons, du sucre, de l’eau bien fraîche, ou du café, du chocolat, ce qu’il voudra. Non, il a peut-être faim ; vite, un flacon de moscatelle et un grand plat de macaroni.

Le notaire.

Madame, je suis bien reconnaissant.

Il se retire avec de grandes salutations.
Bettine, à Calabre.

Eh bien ! toi, qu’est-ce que tu fais là ? Tu as l’air d’un âne qu’on étrille. Je t’avais dit d’aller chercher Steinberg. Tiens, le voilà dans le jardin.

Calabre.

Pardon, madame, ce n’est pas lui.

Bettine.

Qui est-ce donc ? Ah ! jour heureux ! c’est Stéfani,