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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/259

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bien allée autre part,… au bout du monde,… que m’importait ? Je me suis arrêtée ici, parce qu’en descendant devant la grille, il m’a dit : Nous sommes arrivés.

Le marquis.

Que ne vous épousait-il à Paris ?

Bettine.

Sa famille s’y opposait. C’est encore là un des cent mille obstacles…

Le marquis.

Vous ne m’avez pas encore dit son nom.

Bettine.

Ah, bah ! je ne vous l’ai pas dit ? C’est qu’il me semble que tout le monde le sait. Il se nomme Steinberg, le baron de Steinberg.

Le marquis.

Mais ce n’est pas un nom français, cela.

Bettine.

Non, mais sa famille habite la France.

Le marquis.

En êtes-vous sûre ?

Bettine.

Oh ! il me l’a dit.

Le marquis.

Steinberg ! je connais cela. Il me semble même me rappeler certaines circonstances… assez peu gracieuses… Eh, parbleu ! c’est lui que je viens de voir ce matin.