Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/260

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Bettine.

Où cela ? Dites. Chez la princesse ?

Le marquis.

Précisément, chez la princesse.

Bettine.

Ah ! malheureuse ! il y est encore !

Le marquis.

Eh ! qu’avez-vous, ma bonne amie ?

Bettine.

Il y est encore, c’est évident ; c’est pour cela qu’il ne vient pas. Il y est encore, un jour comme celui-ci ! quand tout est prêt, quand le notaire est là, quand je l’attends !… Ah ! quel outrage !

Le marquis.

Vous vous fâchez pour peu de chose.

Bettine.

Pour peu de chose ! où avez-vous donc le cœur ? Vous ne ressentez pas l’insulte qu’on me fait ? Et cet impertinent valet qui me répond d’un air embarrassé… Calabre ! Calabre ! où es-tu ?



Scène VII


Les Précédents, CALABRE.
Calabre.

Me voilà, madame, me voilà. Vous m’avez appelé ?