Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/348

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Dame Pâque.

À votre chute de l’autre jour ? Ce sont les hasards des combats…

Ser Vespasiano.

Vous avez raison. — Je meurs de soif.

Il boit.
Un domestique, entrant.

On vient d’apporter cette lettre.

Il la place devant maître Bernard et sort.
Carmosine.

À quoi songez-vous donc, mon père ?

Maître Bernard.

À quoi je songe ? — Que me veut-on ?

Dame Pâque, qui a pris la lettre.

C’est un message de votre cher Antoine.

Maître Bernard.

Donnez-moi cela. Peste soit des femmes et de leur fureur de bavarder !

Carmosine.

Si cette lettre…

Maître Bernard.

Ce n’est rien, ma fille. C’est une lettre de Marc-Antoine, notre ami de Messine. Ta mère s’est trompée à cause de la ressemblance des noms.

Carmosine.

Si cette lettre est de Perillo, lisez-la-moi, je vous en prie.