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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Confession d’un enfant du siècle.djvu/254

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Je fis quelque bruit en poussant la porte. Elle se leva, alla au secrétaire, qu’elle ferma, puis vint à moi avec un sourire. — Octave, me dit-elle, nous sommes deux enfants, mon ami. Notre querelle n’a pas le sens commun, et, si tu n’étais revenu ce soir, j’aurais été chez toi cette nuit. Pardonne-moi, c’est moi qui ai tort. Madame Daniel vient dîner demain ; fais-moi repentir, si tu veux, de ce que tu appelles mon despotisme. Pourvu que tu m’aimes, je suis heureuse ; oublions ce qui s’est passé, et ne gâtons pas notre bonheur.