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— Très possible, dit-elle, en soulevant, sur son menton, sa petite dentelle noire.
— Je ne sais, madame, comment répondre…
— Il n’est pas nécessaire. Vous êtes un galant homme, et nous nous reverrons, car vous êtes chez nous. Le roi vous a placé dans la cornette blanche. Souvenez-vous que, pour un solliciteur, il n’y a pas de plus grande éloquence que de savoir se taire à propos…
Et pardonnez-nous, ajouta-t-elle en riant et en s’enfuyant, si, avant de vous donner notre nièce, nous avons pris des renseignements[1].
FIN DE LA MOUCHE.
Ce conte a paru pour la première fois en 1853, dans le feuilleton du Moniteur. — C’est le dernier ouvrage d’Alfred de Musset qui ait été publié de son vivant.
- ↑ Madame d’Estrades, peu de temps après, fut disgraciée avec M. d’Argenson, pour avoir conspiré, sérieusement cette fois, contre madame de Pompadour. (Note de l’auteur.)