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étreinte fougueuse, l’emportait sur son lit, l’y jetait comme une proie à dévorer.

Fanny

Qu’avez-vous ! Ô Dieu ! madame ! mais c’est affreux !… je crie, laissez-moi ! Vous me faites peur !

Et des baisers plus vifs, plus pressés répondaient à ses cris. Les bras enlaçaient plus fort, les deux corps n’en faisaient qu’un.

Gamiani

Fanny à moi ! à moi tout entière ! Viens, voilà ma vie ! Tiens, c’est du plaisir !… comme tu trembles, enfant !… Ah ! tu cèdes !…

Fanny

C’est mal ! c’est mal ! Vous me tuez… Ah ! je meurs.

Gamiani

Oui serre-moi, ma petite, mon amour ! serre bien, plus fort ! Qu’elle est belle dans le plaisir ! lascive !… tu jouis, tu es heureuse !… Oh Dieu !

Ce fut alors un spectacle étrange. La com-