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DEUXIÈME PARTIE

oh ! non, madame, vous sortirez, ou j’appelle mes gens !

GAMIANI.

Enfant ! nous sommes seules ; les portes sont fermées, les clefs jetées par la fenêtre. Vous êtes à moi !… Mais, calmez-vous, soyez sans crainte.

FANNY.

Pour Dieu ! ne me touchez pas !

GAMIANI.

Fanny, toute résistance est vaine. Vous succomberez toujours. Je suis la plus forte, et la passion m’anime. Un homme ne me vaincrait pas ! Allons ! elle tremble… elle pâlit !… Mon Dieu ! Fanny ! ma Fanny !… Elle se trouve mal ! Oh ! qu’ai-je fait ?… Reviens à toi, reviens !… Si je te presse ainsi