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PREMIÈRE PARTIE
J’étais toute mouillée.
Ne pouvant rien comprendre à ce qui m’était arrivé, je crus être blessée, j’eus peur. Je me jetai à genoux, suppliant Dieu de me pardonner si j’avais fait mal.
ALCIDE.
Aimable innocente ! Vous n’avez confié à personne ce qui vous avait si fort effrayée ?
FANNY.
Non, jamais ! je ne l’aurais pas osé. J’étais encore ignorante il y a une heure ; vous m’avez révélé le mot de la charade.
ALCIDE.
Ô Fanny ! cet aveu me met au comble de la félicité. Mon amie, reçois encore cette preuve de mon amour. Gamiani, excitez-