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l’activité des hommes vers un objectif déterminé ; mais l’activité des hommes réagit sur la doctrine, la transforme, l’adapte aux nécessités nouvelles ou la dépasse. La doctrine elle-même doit donc être non un exercice verbal, mais un acte de vie. De là, le caractère pragmatique du fascisme, sa volonté de puissance, sa volonté d’exister, sa position à l’égard du fait « violence » et de sa valeur.


10. Valeur et Mission de l’État


Le principe essentiel de la doctrine fasciste est la conception de l’État, de son essence, de son rôle, de ses fins. Pour le fascisme, l’État est l’absolu devant lequel les individus et les groupes ne sont que le relatif. Individus et groupes ne sont concevables que dans l’État. L’État libéral ne dirige pas le jeu et le développement matériel et spirituel des collectivités, mais se limite à enregistrer les résultats. L’État fasciste est conscient, il a une volonté et c’est pourquoi il est qualifié d’État « éthique ». En 1929, je disais à la première assemblée quinquennale du Régime : « Pour le fascisme, l’État n’est pas le veilleur de nuit qui ne s’occupe que de la sécurité personnelle des